L’Artothèque est inaugurée au sein du Théâtre de Caen en octobre 1986 par Chantal Rivière, alors maire-adjointe à la Culture. De 1994 à 2013, elle occupe plusieurs espaces à l’Hôtel d’Escoville. Depuis octobre 2013, L’Artothèque est installée au sein du Palais Ducal, bâtiment patrimonial rénové pour y accueillir ses activités de prêts et d’expositions.

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Une collection nomade

 

Clé de voûte de son projet artistique et culturel, la collection de L’Artothèque est singulière : elle invite au voyage autant qu’elle voyage. Bien commun, elle est destinée à un usage intime. Délibérément plurielle, elle explore les enjeux majeurs de l’art contemporain.

 

Les principes qui guident la constitution du fonds sont érigés sur la base d’une collection volontairement ouverte sur la diversité de la création contemporaine. Enrichie chaque année par de nouvelles acquisitions, la collection offre, après plus de trente années d’activité, un panorama représentatif de la création artistique de la fin des années 1950 à nos jours. Elle compte ainsi des ensembles significatifs des principaux courants artistiques contemporains tels que l’École de Paris, Cobra, Support Surface, la Figuration narrative… Dans une volonté prospective, une attention particulière est portée à la création émergente, qu'elle soit locale, nationale ou internationale.

 

Les entrées thématiques de ce fonds témoignent d’enjeux majeurs travaillés par les artistes : la question du corps (portraits, autoportraits), la représentation de l’espace (architecture, urbanisme), l’engagement, la narration, le bestiaire, les rapports textes / images…